EXHIBITIONS / INSTALLATION
Traces. Efratia’s Correspondence
Traces. Efratia’s Correspondence
Deux installations d’Amos Gitai sont exposées au Musée d’Art, Ein Harod : Traces. Lullaby to
My Father dans les réserves au sous-sol et Traces. Efratia’s Correspondence, dans les galeries supérieures du musée.
L’installation Traces. Efratia’s Correspondence est inspirée des lettres laissées par Efratia Gitai,
qui servent de point de départ à un dialogue avec les films d’Amos Gitai.
Présenter cette exposition à Ein Harod ajoute une dimension locale et intergénérationnelle :
en 1926, alors étudiante au lycée Herzlia, Efratia, avec une dizaine d’amies, fonde un mouvement de jeunesse appelé HaChugim, qui plus tard donnera le mouvement Machnot HaOlim, dont les membres ont créé des kibboutz dans les vallées de la Jezreel, de Beit-She’an et du Jourdain.
Par leur puissance humaniste, les lettres d’Efratia, qui sont aussi des témoignages historiques, relient les cercles familiaux, communautaires, nationaux et universels et suscitent des réflexions
sur l’identité, la transformation et le changement. Le visage de Natalie Portman en larmes
dans le film Free Zone (2005) est projeté en face des traces épistolaires d’Efratia, tandis qu’en arrière-plan on peut entendre les paroles de la chanson Chad gadia de Chava Alberstein :
« J’étais un tendre agneau, / Je suis devenu un tigre et un loup sauvage / J’étais une colombe,
une gazelle / Aujourd’hui, je ne sais pas qui je suis ».
Galia Bar Or
Commissaire Galia Bar Or